Ce n’est plus un secret, nous souhaitons monter, mon compagnon et moi, une ferme agriculturelle où éducation populaire, production alimentaire, actions culturelles et projets artistiques puissent cohabiter en harmonie et s’exprimer dans la plus grande qualité possible !

Mais avant tout, qu’est-ce que l’agriculturel ? Le phénomène est encore peu étudié, mais il semble prendre de l’ampleur, en particulier dans les régions francophones ou à culture francophile (France, Louisiane, région Fransaskoise, Québec, etc.). Essentiellement, l’agriculturel, c’est avant tout un phénomène de convergence par lequel la culture rencontre l’agriculture (et vice versa) sous l’impulsion d’une communauté locale, dans le but d’apporter des solutions durables aux problèmes actuels.

Plus concrètement, ce sont ces initiatives locales qui tentent de concilier des domaines, des techniques ou des savoir-faire que l’on n’associe pas forcément d’emblée : gastronomie et petite enfance ; poésie et agriculture ; ou encore sport et art contemporain.

D’après Philippe Prévost, la voie agriculturelle cherche aussi à sortir de la logique productiviste en agriculture pour rendre à l’agriculteur sa place en tant que citoyen et créateur. Elle cherche enfin et surtout à établir une sorte de contrat entre les agriculteurs et la société, pour que soient repensés nos modes d’approvisionnement alimentaire en fonction de la justice sociale, de l’environnement, de la logique locale et de la revitalisation du monde rural.

L’envie de créer un lieu agriculturel a germé il y a plusieurs années, et aujourd’hui, je travaille sur ce projet de recherche-action qui est aussi et avant tout un projet de vie. La mise en place d’un tel lieu requiert cependant des partenaires de tous ordres, et des ressources matérielles, financières et humaines. C’est donc un projet de longue haleine qui s’entame ! Je vous invite donc à visiter régulièrement cette page pour connaître les nouveaux développements !