Maison de la littérature de Québec, mercredi 22 novembre 2017, 19 h
Je vous ai déjà présenté le projet Empreintes, ce travail intermédiatique à quatre mains qui m’a occupée pendant plus de deux ans dans le cadre de ma maîtrise en études littéraires. Après avoir produit un recueil auto-édité en 2016, Pierre Barrellon et moi avons décidé de donner cette année une seconde vie à nos textes et à nos photographies. Dans le cadre de l’appel à projets du Programme de diffusion en arts visuels et métiers d’art de la Bibliothèque de Québec, nous avons ainsi conçu une exposition composée de douze duos où le poème comme la photographie argentique sont mis en valeur comme objets d’art visuel.
Estampé, encadré et accroché au mur comme une image, le texte poétique imprimé par photogravure retrouve ici sa juste place aux côtés d’une autre image, d’une image peut-être un peu surannée qui en dit pourtant long sur notre rapport au temps et à la matière. Située à la confluence des métiers d’arts et de l’art visuel, la photographie argentique travaille encore le matériau-lumière, lui permettant d’imprimer puis d’exprimer des traces qui resteraient autrement du domaine de l’invisible.
Empreintes [écrire la lumière], c’est donc ce dialogue par lequel nous cherchons à comprendre l’autre, que cet autre soit une personne, une discipline artistique, un médium d’expression… L’exposition n’est alors pas exempte de marques, de ratures. Des imperfections restent les témoins privilégiés d’une construction, d’une tentative du dire le monde dont on décèle les hésitations, le discret message d’un non-achèvement. Nous voulions éviter le lisse, le propre, le Beau. Nous voulions dire l’errance qui s’achève, la parole qui sourd, l’image qui parait. Le travail en cours de se faire.
Toute empreinte est à recueillir, à préciser. Soyez donc des nôtres pour le vernissage, et parlons ensemble de création, de geste-faiseur ! Au plaisir de vous voir demain soir !
Pour plus d’information : cliquez ici.
j’y serai demain ! avec joie!
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